mercredi 19 décembre 2012

AnaCo 5/3 - Nzala

Didier de Lannoy

Congo bololo

2012
 
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Nzala

à In Koli Jean Bofane

(depuis le 18 décembre 2012 jusqu'...

Déjà une vieille histoire... un article paru en avril 2012 et que je n'aurais pas dû relire...

On peut mourir de faim

 - Quand on n'a pas de parents, de femme ou d'enfants... et que personne ne vous apporte à manger !
à l'hôpital ou à la prison centrale de Kasongo... où, dit-on, certains détenus 

 - Ceux dont aucun membre de famille n'habite à proximité de l'établissement pénitentiaire !
se nourriraient de rats et de cancrelats ?

Mais on ne doit pas nécessairement aller à l'hôpital ou en prison pour mourir de faim. On peut aussi mourir de faim dans la rue, en pleine ville...
 


A Kikwit,  selon un article paru dans La Prospérité, des défenseurs des droits de l'homme et des hommes de Dieu s'inquiètent : « Kikwit : la paresse accroît la pauvreté »... Parmi les cas cités en exemple (une diplômée sans emploi dont l' «  enfant de sept ans pleure de faim » et qui « perd son temps à dormir » ou « à tailler ses ongles », une veuve qui « n'est pas habituée à travailler » et «souffre aujourd'hui de la gastrite » et des jeunes désoeuvrés qui « passent leur temps à jouer aux jeux de dames, aux jeux de cartes, parfois à longueur de journées pour ne rentrer que le soir, pour chercher à manger ») par l'auteur de l'article, un certain Badylon K.B., figure celui de Kapaya Etienne.

VOICI L' HISTOIRE DE KAPAYA ETIENNE TELLE QUE RAPPORTEE, DEUX MOIS APRES SA MORT, PAR BADYLON K.B. DANS
LA PROSPERITE , QUOTIDIEN D'ACTIONS POUR LA DEMOCRATIE ET LE DEVELOPPEMENT, EN PAGE 5 DE SON EDITION DU 6 AVRIL 2012 :

Dans la commune de Lukolela, Kapaya Etienne, 83 ans, tombe sur le terrain de l'ET 1 Luzingu, le vendredi 3 février 2012. Des mousses blanches sortent de sa bouche . Des gens accourent. Il n'a pas mangé depuis quatre jours. « Ce papa ne fait que mendier au lieu de travailler. Je l'avais déjà aidé plus d'une fois », s'indigne une vendeuse du marché central.
Quelques minutes plus tard, Cyrille Mutshaka, chef du quartier a.i. de Lunia, appelle des gens qui amènent le pauvre* au bureau du quartier où il trépasse quelques instants seulement après...
« Il est mort malheureux. Pourtant, il pouvait travailler» indique Mutshaka.

 
J'ai sans doute mal lu ?

 
Tout à la fin de l'article (après un rappel, dans un dernier sous-titre très explicite, de l'approche particulière qui semble être celle de l'auteur de l'article : « Les défenseurs des droits de l'homme et hommes de Dieu s'inquiètent »), un révérend** de la Communauté mennonite instruit les fidèles et élève le débat:
La Bible est claire à ce sujet : « Celui qui ne travaille pas, ne mange pas non plus » (cfr 2 Thessaloniciens, chapitre 2, verset 10). La paresse est l'un des facteurs du sous-développement... 

 
J'ai sûrement mal lu !
Je dois m'interdire de relire les vieux journaux !






ddl
alias Vié ba Diamba

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*- Le pauvre homme ?
- Non, le « pauvre », tout simplement !

**
- Alleluiah ?
- Amen !